Une exposition, exempte de toute morbidité, qui suscitera à n'en pas douter de profonds et de multiples questionnements".
Bernard Hennequin in "Sauvé des eaux" - Catalogue d'exposition
En 2000, il expose encore à New York, avec Triangle, dans une tour du World Trade Center. En 2001 et 2002, il est à Chicago, où il enseigne le modelage à l’école de l’Art Institute. Actuellement, l’artiste vit et travaille dans le Vaucluse et à Paris.
Laurent BAUDE "naît en 1956 à Saint-Maurice, près de Paris. Il passe son enfance en Thaïlande, puis en Jordanie où il apprend l’arabe et se découvre une passion pour l’archeologie; adolescence en Finlande, puis en Suède où, après le baccalaureat, il etudie la sculpture à l’Ecole des Arts Décoratifs de Stockholm.
 
En 1979, Laurent Baude décide de poursuivre ses etudes à Paris, et, pendant 4 ans, frequente l’atelier de Cesar, à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Il y pratique le nu qui, dit-il, « lui permet de comprendre la sculpture de l’interieur », et commence à utiliser des bouts de bois et de ferraille pour creuser les volumes. Il s’ intéresse également  aux effets de la couleur sur les formes. Ses recherches l’amenent alors à realiser des espèces de totems que le galeriste Eric Fabre est un des premiers à remarquer, en 1983. Depuis, il expose regulièrement à Paris : galeries Lavrov, JGM, PIXI, et à l’etranger : New York, Beyrouth, Chicago…
 
Dans les années 1990, il continue de mener une carriere nomade. Il passe une année en Egypte (avec une bourse Leonard de Vinci/Villa Medicis hors les murs), revient sur Paris, part enseigner la sculpture à Beyrouth, avant de repondre, en 1998, à l’invitation de Mark di Suvero, au Socrates Sculpture Park de New York.
Nicko RUBINSTEIN explique: "Un des aspects fondamentaux de mon travail est l'envie de révéler la structure cachée, l'ossature intérieure, l'anatomie des êtres et du monde, avec l'intuition, je dirais même la conviction, qu'il y a là un secret caché, une explication à trouver. Mon travail est très proche d'une démarche scientifique, avec pour hypothèse de travail, la recherche d'un message à décrypter, et ma "mission", car je dois bien confesser que je considère cela comme une mission, étant de mettre à jour et de comprendre ce message! Même si pour le moment, je ne comprends pas grand chose..."
Nicolas Rubinstein, 2009 -  Exposition Sauvé des eaux
 
“À scruter ce qui se cache derrière le voile de béton des constructions, des architectures et plus encore derrière l'enveloppe humaine ou animale, Nicolas Rubinstein poursuit une quête bien singulière: celle de faire parler les os. Pour ce faire, il n'hésite pas à accumuler des os de toutes sortes, humains ou animaux, comme autant de matériaux lui servant à réécrire à sa manière notre  histoire.
 
Gabriel SOBIN par lui-même : « Il est finalement assez difficile d’écrire clairement et objectivement sur son propre travail, soyez donc indulgents : je pose ici plus de questions que je n’y réponds..
Et, partant du principe où une composition ( plastique, visuelle ou musicale) ne dépend pas de support explicatif ou intellectuel, le moins me semble donc le mieux.
 
Tenter d’expliquer ou  définir  ma démarche serait semblable  à vouloir cartographier le vol d’une bécasse. Pourquoi voler comme une bécasse ?  Comment être furtivement visible ?
Et si la pierre était plus légère que l’air ? (R Lachaud)  Et si le vide était vraiment la forme ? Et la forme le vide ?
Rire pour retrouver la ligne pur ?  Insouciance ou vigilance ?
Que puis-je affirmer par les mots avec certitude ? Que je sais en fait si peu, et ainsi délesté du poids des  concepts, laisser enfin libre cours à l’inattendu. ‘L’impossible, nous ne l’atteignons pas, mais il nous sert de lanterne ‘ (R Char) Et peut-être que seul le Poète offre des clefs au verrou du préconçu.
Encore faut-il vouloir l’ouvrir ».
 
MATERIAUX : Je travaille principalement la PIERRE, et la CIRE d’abeille.
Le minéral me procure une sensation phénoménale de sécurité et d’appartenance . Fondamental sur la planète, essentiel aux civilisations , (ainsi qu’à leur destructions), il  est par essence hors tendances et indémodable.
On nous apprends très tôt à respecter les anciens, ou ceux qui ont du vécu et de la sagesse ; je ressens face à la pierre ce même respect, au centuple puisque ces compagnons de travail ont souvent quelques centaines de millions d’années..
La cire, en complémentarité, est malléable et très organique. Matrice de vie, peau solaire aux métamorphoses instantanées, elle est aussi imputrescible, et se prête parfaitement à la magie de l’empreinte.
Mathias SOUVERBIE travaille dans la Drôme. Il a commencé son parcours en étudiant l’histoire de l’art et se destinait au monde de la publicité. Ce sera sur les décors de théâtre et d’événementiels qu’il fera ses premières armes.
 
Le monde de la création se révèle alors avec évidence, après huit années passées au sein d’un atelier de moulage d’art et qui lui ont permis de développer un travail de recherche tant sur l’équilibre et le mouvement  que sur les combinaisons de matériaux (bronze, béton, inox, tôle…).
 
Il faudra attendre 2010 pour voir apparaître les premières œuvres, toutes véritablement empreintes de créativité et de personnalité fortes.
 
La grande ligne de son travail est le mouvement, figuré ou propre. On y trouve le theme du  mobile, de l' équilibre, ou de la fragmentation de la matière.
 
A l'image du monde et de la vie où, bien sûr,  tout se transforme et rien  n'est immobile.
CHRISTINE VIENNET : Une vie à scruter et sculpter la nature.
 
L’évocation de la Nature est pour Christine Viennet, née en Norvège en 1947, une forme d’expression essentielle dans l’art de sa céramique.
Après un passage à l’Ecole des Beaux-Arts d’Oslo en Norvège, elle travaille chez deux grands céramistes norvégiens, Rolf Hansen et Bente von Krogh.
En France elle travaillera avec le Père Paoli à l’abbaye de Saint-Michel de Cuxa, puis également aux ateliers de Lurçat et Picart Le Doux à Perpignan, entre les années 1965 et 1971.
 
1971 : Première exposition à Paris à la Galerie Christian de Bertier, suivie de nombreuses expositions et salons internationaux.
 
1972 : Passionnée par l’œuvre du grand céramiste naturaliste français de la Renaissance, Bernard Palissy, elle crée avec exubérance, vases, plats, bassins, sculptures…animés de batraciens, reptiles, faunes et flores terrestres comme aquatiques.
 
1990 : Christine Viennet mène de front ses créations, ses publications et ses collections. Elle fonde un Musée de la Céramique qui rassemble une importante collection d’œuvres de suiveurs de Bernard Palissy du XVIème siècle à aujourd’hui. Une deuxième collection sur les Arts de la Table complète ce Musée avec un riche panorama des manufactures européennes au XIXème siècle.
 
Depuis 2008: Les mutations et les créatures marines hantent son univers actuel : sculptures modelées en argile, grès et porcelaine.
Laurent Baude est lauréat du Jackson Pollock/Lee Krasner Prize en 2002. Il est representé dans les meilleures collections privées des deux côtes de l’Atlantique.”
 
(Texte tiré de www.lecoindesarts.com)
Né en 1968, Stéphane GUIRAN a grandi dans le Var et les Alpes-Maritimes. A vingt ans, il s’installe à Paris afin de poursuivre ses études (ESSEC). Etudiant, il crée son entreprise et y travaille dix ans comme Directeur Artistique.
 
En 2001, il quitte Paris et crée ses premières sculptures à Eygalières (Bouches du Rhône). Il expose pour la première fois aux Baux de Provence en 2002, puis dans différentes expositions collectives et personnelles en 2003 et 2004. En août 2004 il part pour une année à Barcelone où il fait évoluer ses créations et apprend de nouvelles techniques en travaillant avec des fondeurs industriels : en plus du fer, il découvre le travail de l’acier et l’inox massifs, ainsi que divers types de bronzes. Il crée une série de sculptures, les Lames Soeurs, alliant plusieurs métaux. Il intègre cette série à une fiction poétique dans un recueil qu’il édite en 2005.
 
De retour en France fin 2005, il présente ses Lames dans diverses expositions collectives en Europe (Madrid, Zurich et Paris) et dans une rencontre-exposition autour de son recueil organisée par la librairie Flammarion du Centre Pompidou à Paris. Cette série a également été exposée dans son intégralité en Australie en mai 2006 (galerie MARS, Melbourne) et au Couvent des Cordeliers de la Ville de Tarascon de Juin à Septembre 2006. A partir de 2006 il travaille sur la notion de Cycles, avec des oeuvres, Noeuds, réalisées en bronze nickel et inox. Les lignes abstraites de ses Noeuds lui permettent de mettre une forme sur des états d’esprit et des moments importants de sa vie. Ces Noeuds ont été réalisés en monumental pour différentes collections en France et en Asie.
Christine Viennet, fascinée par la nature, reproduit avec réalisme et beaucoup d’imagination faunes et flores aquatiques comme terrestres.
 
Ses sculptures récentes représentent des mutations et des créatures marines modelées en argile, grès et porcelaine. Y abondent des espèces aux coloris lumineux et variés sous différents émaux et glaçures : un véritable sanctuaire marin d’un monde aussi réel qu’imaginaire.
de l’usage.  Dernier  né parmi  elles,  le banc-vrille,  décliné  de diverses  manières, a  dépassé son statut d’objet fonctionnel pour s’installer dans le paysage en termes de sculpture.
Le travail s’émancipe vers des formes plus libres, inspirées par leur matériau même, boule aussi branchue qu’une pomme de pin, ou aussi peu ronde que les nœuds de son bois le suggèrent, sculptures aussi hautes que le permettent les fûts d’origine dont elles subliment la verticalité : colonnes torsadées (2004), mais aussi évidées, ajourées, percées, selon un travail demandant toujours plus de dextérité.
La colonne sculptée peut se faire anthropomorphe, un couple se révéler dans ses contours, des caryatides et des titanides aux dimensions imposantes apparaissent, puissantes et féminines (2009-2012). Chacune rejoue son origine naturelle de façon singulière, dans la sincérité de sa taille, la puissance de sa forme, l’évidence de son inspiration.
L’artiste travaille per via de levare avec de multiples tronçonneuses et même si le geste requiert force et détermination, Marc Nucera le vit comme un acte sensible, à l’écoute de la matière, qui découpe, évide selon son sens, respecte son énergie, en exalte la vitalité.
Marc Nucera revêt certaines de ses sculptures ou certaines de leurs parties, d’une « peau » ou d’un drapé obtenu par de fines entailles, long travail de patience et de concentration. Ce sont des effets de plis, de creux qui, la plupart du temps, dialoguent avec les veinures et les courbures du bois, les mettent en valeur. Mais elles peuvent aussi venir les trancher à vif, scarifications qui creusent la matière, font jouer la lumière, modulent ou contrastent la forme. Leur franchise exalte la matière naturelle du bois et vient affirmer leur volonté sculpturale.
En 2007, une oeuvre monumentale de 9m rejoint la collection JL Servan Schreiber dédiée à la sculpture monumentale ( Marta Pan, Bernar Venet, Poirier, Gilles Barbier, Lalanne ...) La même année, suite à son exposition en Australie, il est sollicité par une galerie de Hong Kong pour réaliser des oeuvres pour la collection Crown. Il se déplace à plusieurs reprises en Chine, rencontre des critiques, artistes, et professionnels de l’art qui vont lui faire prendre conscience de la dimension « calligraphique » de son travail sur la ligne. Il se consacre alors à diverses commandes monumentales, avec des oeuvres inspirées des lignes de calligraphies de différentes cultures, notamment sino-japonaise. Jusqu’en 2012 ses créations se déclinent principalement autour d’écritures imaginaires et poétiques. Elles sont régulièrement intégrées à des plans d’eau pour se dédoubler en miroirs et nous interroger sur les correspondances entre les dimensions matérielles et imaginaires. Ses sculptures deviennent des poèmes déclinés en métal dans l’espace, dont le rythme rappelle la légèreté des haïkus japonais.
 
Depuis 2011, sa rencontre avec la galeriste Alice Pauli (Lausanne, Suisse), qui le représente aujourd’hui, le pousse à explorer d’autres medias et dimensions. Il travaille désormais le verre et le cristal, le dessin et la photo. Au delà de ses recherches autour de l’écriture dans l’espace, il explore également la notion de symétrie, de reflet et de dimensions. Ses dernières sculptures en acier sont influencées par les textes du maitre Zen japonais Dogen sur l’Etre- Temps. Elles deviennent des représentations des différentes tranches de vies (ou dimensions) qui nous construisent au cours du temps. Les sculptures de cette série, appelées Instants, sont comme une photo à un instant du développement d’un être dans le temps. Ce travail le conduit à jouer sur le mouvement, avec une réflexion sur le temps, le Tout et les Parties, comme une autre approche de la notion de dimension.
 
(Texte extrait de www.artactu.com)
Dès ses premiers travaux (1990, cœurs d’arbres), Marc NUCERA est en lien direct avec les éléments naturels.  Il  a  commencé par  une longue  fréquentation t opiaire des arbres,  travaillant  patiemment,  à hauteur de leurs ramures,  à  les  faire évoluer sur des années, le plus harmonieusement possible selon leur configurations naturelle et leur lieu de vie. Il intervient  dans des domaines privés des Alpilles,  du Lubéron et,  élargissant sa réputation et son cercle amical, bien au-delà.
 
Puis, c’est leur fût qui concentre son intérêt. Chacun va être choisi en fonction de son diamètre ou de sa longueur, et sera travaillé dans son atelier de plein air. Il est tout d’abord sculpté pour des usages simples, sièges et tables destinés à rester dehors (pp. 10, 24), parfois emboîtés en une forme unique, d’autres fois alignés ou empilés à la manière des Architectones de Malevitch, leur douce patine s’embellissant des intempéries.  Dans ces  pièces,  Marc Nucera  exprime un juste équilibre ente la simplicité  du  matériau et celle
                  SCULPTURES  &  CÉRAMIQUES   À  L' ABBAYE  SAINT-ANDRÉ
 
        5  -  6  -  7  et   8  septembre  2013
 
Fort Saint-André  -  30400  Villeneuve-les-Avignon
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